mercredi 9 mai 2012

Le point sur...le Bio

Le Bio, qu'est-ce que c'est?
C'est un mode de production qui vise à respecter l'équilibre écologique. À cette fin, les agriculteurs et éleveurs bio s'engagent schématiquement à respecter les conditions suivantes :
Pour un produit agricole non transformé : les oeufs, les pommes, par  exemple : la totalité du produit doit être d'origine biologique.
Pour une denrée alimentaire transformée : fromage blanc, gateaux secs, soupe de légumes, par exemple : 95% de ses ingrédients doivent être d'origine biologique, les 5 % restants répondant à une liste de critères également réglementée.
Si ces conditions sont respectées, ils bénéficient du label français AB.


Le Bio, c'est meilleur pour la santé?
Oui et non!
Oui car les produits bio ont une teneur en pesticides bien inférieure aux produits de l'agriculture conventionnelle.
Oui car les OGM, sauf risque de contamination croisée, sont bannis de la production bio.
Non si l'on considère la composition de certains produits transformés bio. Citons pour exemple l'huile de palme bio dans les biscuits ou les gélifiants et épaississants en quantité plus importante dans certains yaourts bio.
À ce jour, il n'existe cependant aucune enquête épidémiologique de long terme permettant d'affirmer ou d'infirmer la supériorité du bio sur l'agriculture conventionnelle en matière de santé.

Et les prix?
On considére habituellement que les prix des produits labellisés AB sont en moyenne supérieurs de 30 à 50% par rapport au non bio dans les supermarchés.

Alors on fait quoi?
On reste un consommateur réfléchi! Si il semble évident qu'une pomme bio est nutritionnellement plus interessante, le décryptage des étiquettes est de mise pour les produits transformés. Ce serait quand même un comble de payer deux fois plus cher pour être sûr d'avoir du cholestérol ou un infarctus bio!
Mais n'oublions pas pour autant la dimension écologique de la culture biologique qui prédomine dans le choix de bon nombre de consommateurs.

Une alternative?
Manger  de saison, local, bien laver ses fruits et légumes et préferer tant que faire se peut les produits non transformés. Pour le reste, c'est un choix personnel, parfois éthique et souvent mixte, le plus important restant à mon sens de pouvoir choisir en connaissance de cause.


1 commentaire:

  1. Entièrement d'accord avec cette approche.
    Si je ne jure que par le bio, je risque de passer à côté du choix de pouvoir dire "pas cette fois", car les prix ou la qualité n'y sont pas, ou alors ni sont plus! Si je me retrouve prisonnière de principes qui dicterait ma conduite sans aucune nuance, je risque aussi de favoriser la médiocrité du circuit BIO.

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